12/05/2011

Ce soir : soirée de soutien avec bouffe, concert et "politique du transindividuel" avec Bernard Aspe, Muriel Combes et Josep Rafanell

de CIP - IDF 



ce soir, en même temps qu'une bouffe de soutien aux Tunisiens (la veilleuse) et qu'un concert pour cette même cause (à l'hermitage) :


"politique du transindividuel" avec Bernard Aspe, Muriel Combes et Josep
Rafanell

(vous trouverez plusieurs papiers de Combes et aspe sur
http://www.cip-idf.org/)











Jeudi 12 mai 2011 à 20h00

Lieu : l’Atelier
2bis rue du jourdain paris 20e m° jourdain

Politique du transindividuel.

« Le transindividuel » est, selon Gilbert Simondon, cette relation de
relations d’où surgit le collectif, et qui, si elle est maintenue, lui
assure sa consistance. C’est sur cette consistance que la politique peut
s’effectuer.

Trois livres pour décliner cette politique :

Les mots et les actes nous parlent du choix. Le sujet de l’économie est
littéralement cerné par la possibilité du choix. Mais ce choix n’est donné
qu’à l’intérieur d’un domaine qui cerne par avance ce qui peut s’avérer
recevable – c’est-à-dire, au bout du compte, rentable. La politique se
place à l’extérieur de ce domaine, elle est le choix du choix contre
l’économie.

En finir avec le capitalisme thérapeutique nous dit que la politique est
indissociable du soin. Et que dans le soin on ne soigne pas des sujets (ni
des individus autonomes) mais des relations qui font communauté. Le soin
est toujours le prélude d’une affaire politique.

La vie inséparée est une traversée du monde de la biopolitique. Le
gouvernement contemporain est indissociable de l’exploitation de nos liens
avec des formes de vie humaines et non humaines. Contre la valorisation
capitaliste de la vie elle-même, il s’agit de convoquer un monde qui
libère les relations et la consistance qu’elles peuvent acquérir, en
dehors de toute garantie fournie par les institutions.

Libérer ce qui nous attache de l’emprise de l’économie et du gouvernement
comme assujettissement à l’économie : tel pourrait être le mot d’ordre
d’une politique du transindividuel.

Le choix d’une politique du transindividuel on l’appelait il n’y a pas si
longtemps le communisme. Ce nom nous convient toujours.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

euh, il y a d'une part une bouffe de soutien (à la veilleuse), ce sera aussi le cas ce samedi, et, d'autre part ce jeudi, une rencontre avec Aspe Combes et Orra (à la librairie l'atelier)

vocazione trasformista a dit…

génial!