La crise du système capitaliste touche tous les pays. Partout, gouvernement et patronat prenne prétexte de cette situation pour exploiter encore plus les travailleurs/ses. Pourtant, ce sont eux qui sont responsables de cette situation, c’est leur système économique et politique qui est en cause ! Face à cela, les résistances s’organisent. Dans de nombreux pays de fortes mobilisations ont eu lieu ces derniers mois ; leur coordination à l’échelon européen est indispensable. C’est ce que les syndicats européens signataires de cet appel mettent en œuvre. Voilà pourquoi :
Nous soutenons la manifestation des syndicats britanniques et serons présents à Londres le samedi 26 mars
En Grèce, 8 journées de grève générale ont eu lieu depuis un an. Au Portugal, une grève générale historique a eu lieu le 24 novembre. En France, un mouvement interprofessionnel a touché le pays de mai à novembre avec notamment une grève prolongée en octobre. En Espagne une grève générale a eu lieu le 29 septembre, d’autres grèves ont eu lieu dans l’Etat espagnol le 27 janvier. En Italie des grèves générales ont été organisées en 2010 et d’autres se préparent pour le 11 mars et le 15 avril, … En Allemagne, en Pologne, en Suisse, en Belgique, partout en Europe les mouvements locaux ou sectoriels se multiplient. La jeunesse n'est pas en reste : en Angleterre, en Italie, en France, elle a manifesté sous ses propres mots d'ordres... Nous ne voulons pas payer la crise d’un système qui n’est pas le nôtre ! |
Face à leurs attaques coordonnées … |
Alors que la situation actuelle n’est que l’aboutissement logique du système qu’ils entretiennent, patrons et gouvernement essaient de faire croire qu’il faut des mesures exceptionnelles pour un moment exceptionnel. Mais en réalité, il n’y a rien d’exceptionnel : ils et veulent juste continuer à s’enrichir, au détriment de celles et ceux qui ne vivent que de leur travail ! |
Les attaques que nous subissons de chaque pays européen ont toutes les mêmes caractéristiques : |
destruction des services publics, augmentation de la précarité et du chômage, remise en cause du droit à la retraite et à la santé, … Il s’agit d’appliquer les ordres du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, organismes internationaux créés pour défendre les puissant-e-s. |
… Organisons-nous ensemble, pour gagner ! |
Face à cette situation, la solution ne viendra pas de négociations sans rapport de forces. Passer des accords, signer des pactes dans ces conditions, c’est accepter les diktats, c’est tourner le dos aux intérêts des travailleurs/ses. Pour nous, le syndicalisme a comme rôle de défendre les intérêts des travailleurs/ses et de construire une société plus juste : cela passe par un refus des « plans de rigueur », non par leur accompagnement. |
Un mouvement de grèves et manifestations est nécessaire à l’échelle européenne. Pour le mouvement syndical, la priorité doit être à construire une telle mobilisation européenne et non pas s'engager dans des négociations avec le patronat pour accepter des accords ou des pactes appliquant les plans de rigueur décidés par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Construisons ensemble ce mouvement syndical européen et cette mobilisation sociale, sans sectarisme ! Notre soutien à cette manifestation des syndicats britanniques est un des jalons dans ce sens. |
resistenza@rezisti.org |
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