KNOWLEDGE LIBERATION FRONT PARIS: 1er 1er mai en Tunisie !

01/05/2011

1er 1er mai en Tunisie !

de FLPT

1^er 1^er mai en Tunisie sous le gouvernement de Béji Caïd Sebssi

« Ils tiennent encore ? ”*

*Beji Caïd Sebssi à propos des militants accusés de complot torturés sous ses ordres en 1963 à la prison de Borj Er Roumi. Extrait de "l'histoire de la police politique en Tunisie" - Sami Ben Abdallah et du Rapport Annuel de la Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme - 2002

En Tunisie, après avoir soutenu pendant 23 ans la dictature de Ben Ali,

la France soutien le gouvernement de l’ancien tortionnaire Béji Caïd Sebsi…

Que se passe-t-il dans la tête des dirigeants de l’Etat français ? Que se passe-t-il dans les salles de rédaction des médias français ? Est-ce qu’on ne prend pas un peu de temps pour se documenter sur le passé du vieillard de 84 ans, Beji Caïd Sebsi ? Le 27 février 2011, celui-ci, fut nommé sans aucune légitimité, ni règle de constitutionnalité claire qui permette sa nomination, premier ministre du gouvernement de transition tunisien, lorsque son prédécesseur, Mohammed Ghannouchi, démissionna sous la pression populaire. Sebssi, un des membres historique de l’ancien parti au pouvoir de Ben Ali, le RCD, est connu pour avoir contrôlé la direction de la sureté générale (1957-1965) puis le ministère de l’intérieur (1965-1969), mandats durant lesquels ils s’est illustré par ses méthodes de tortures raffinés, l’emprisonnement et l’assassinat systématique de tous les opposants politiques. Est-ce qu’une humiliation internationale pour avoir soutenu jusqu’au bout la dictature grotesque de Ben Ali ne suffit pas à Nicolas Sarkozy ? Revenons, pour bien être clair, sur quelques témoignages en détails de l’horreur que Sebssi faisait subir à son peuple :

« Je ne peux décrire ici ce lue j'ai entendu ce soir-là : tortures, supplices, cris inhumains, coups de cravache, étouffements à l'eau, brûlures à la cigarette et à l'électricité, supplice de la bouteille, etc. Je ne pouvais en croire mes oreilles et n'imaginer vivre en plein vingtième siècle, dans une Tunisie moderne et indépendante sous la présidence de Bourguiba. Un policier de stature colossale fit irruption dans la pièce où j'étais, une cravache à la main et tout en sueur à force de frapper les détenus. Me regardant, il me lança : « Estime-toi heureux de ne pas subir le même sort puisque tu es libre... » Même les policiers qui assuraient le service de nuit arboraient un air dégoûté et grinçaient des dents. L'un Parmi eux, un vieux, remarqua : « C'est une honte, on a jamais vu ça même du temps du colonialisme français. » Extrait de la page 224 de l'ouvrage de feu Azzedine Azzouz "L’Histoire ne pardonne pas ». Tunisie 1939-1969.

Gilbert Naccache (ancien prisonnier d’opinion) est catégorique : « Des opposants ont été torturés dans le bureau de l’ancien Ministre ».

Un tract ne suffit pas à énumérer les syndicalistes morts sous la torture dans le ministère de l’intérieur, ou tué par balles lors de manifestations, lors des mandats successifs de Sebssi.

1^er1er mai en Tunisie :

SEBSSI ASSASSIN DEGAGE

SARKOZY COMPLICE

HONTE AU GOUVERNEMENT FRANÇAIS QUI TABASSE ET EMPRISONNE LES REFUGIES TUNISIENS SANS PAPIERS ET COLLABORE AVEC LES CRIMINELS DU RCD TOUJOURS AU POUVOIR