Aujourdui (4 mai) à 14h, un grand contingent de police français – aux ordres du gouvernement socialiste de la Ville de Paris – a délogé l’occupation du 51 Avenue Simone Bolivar à Paris où les migrants tunisiens et beaucoup d’activistes ont tenus pendant les dernières 62 heures. En utilisant des matraques, des boucliers et des hélicoptères, la police a d’abord frappé et pourchassé des centaines d’activistes qui bloquaient l’entrée du bâtiment.
Après avoir installé un périmètre de non-trépassement tout autour du bâtiment, pour isoler les occupants qui étaient à l’intérieur, la police a fait irruption en détruisant la porte et en procédant à l’incursion. Les migrants tunisiens et les activistes ont été soulevés de force à l’extérieur du bâtiment et ont été chargés sur des paniers de police pour être transférés aux Commissariats du 18ème, 19ème et 20ème arrondissements de Paris.
Dehors, les activistes ont réussi à se regrouper devant le 51, pour chanter des slogans et pour essayer d’empêcher l’arrestation des occupants. La police a dès lors attaqué la foule, en frappant de nouveau les manifestants et en les poussant vers le parc des Buttes Chaumont qui se trouve à proximité.
Tandis que la lutte continuait, la police a procédé à séquestrer les occupants dans les cars et à les amener.
En résultat de la résistance des activistes dans la rue, une vingtaine d’entre eux ont été arrêtés, qui s’ajoutent au plus de 150 occupants tunisiens qui sont en ce moment en garde à vue.
Des groupes d’activistes sont en ce moment en train de se rassembler devant les Commissariats concernés pour demander la libération immédiate de tous les occupants. Un meeting d’émergence a été appelé cet après-midi à 17h à la Coordination des Intermittents et Précairs.
Le Knowledge Liberation Front de conséquence dénonce cette réponse militaire à une question politique. Le vrai visage de la “solidarité” du gouvernement français pour la révolution tunisienne a été dévoilée aujourd’hui. Pendant que la gauche politique prétend supporter les mouvements démocratiques de la Tunisie, chez eux ils frappent et procèdent à des arrestations des migrants tunisiens et de ceux qui sont là pour les soutenir.
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